11 février 2016

Let things come to you


Année 2015-2016 chaotique, pleine d'imprévus et de déconvenues. Je savais que cette année serait un tournant pour moi, je le savais parce que les choix faits allaient forcément m'emmener vers le changement. Ce dont je ne me doutais pas c'est que tout ça allait m'emmener bien loin de là où je pensais devoir aller. Je croyais tout gérer, je croyais avoir prévu toutes les possibilités, je croyais savoir ce qu'il me fallait. Mais rien ne se passe comme prévu. D'ailleurs, les choses vont-elles toujours comme on le souhaite, ne nous emmènent-elles pas finalement vers des contrées ignorées? Depuis le 1er septembre, chaque semaine m'apporte son lot de défis, de contrariétés. Jamais rien de grave merci, mais toujours plus de remises en question, d'interrogations. Des nuits agitées, de longues heures à réfléchir, à peser le pour et le contre, à chercher où se trouve l'essentiel, s'agiter sans cesse comme si l'action allait remplacer la réflexion. Des jours et des jours à envisager toutes les possibilités pour avancer plus sereinement vers ce futur qui me semble si flou et imprécis. 
Et puis, au hasard d'un jour ensoleillé (les jours sont si gris cette année) commencer à trouver la voie. Ma voie. Le chemin m'apparait encore bien broussailleux et il reste encore tant de choses à comprendre et clarifier. Mais je sens qu'il est temps de les laisser venir à moi. De ne rien brusquer. De ne pas se précipiter à choisir. J'ai déjà passé la moitié de cette année à tenir les rennes fermement pour que tout file droit. Je vais maintenant lâcher du lest. Mon essentiel n'est plus d'arriver là où je voulais être à la fin de cette année marathon, mon essentiel est d'être au plus près de moi-même. J'apprends jour après jours à me connaitre vraiment, à me comprendre et m'accepter. Terminés les plans sur la comète et les grands projets qui me stressent tant. J'avance tranquillement et je laisse les choses venir à moi. Ou pas. J'ai appris la patience.

23 septembre 2015

Gratitude


* pour ma bonne étoile qui m'a indiqué un nouveau chemin
* pour tous ces êtres chers et bienveillants qui me soutiennent et m'encouragent
* pour cette possibilité que je me suis offerte de saisir ma chance
* pour cette nouvelle opportunité qui me laisse espérer en des lendemains meilleurs, des lendemains qui me correspondront réellement...


15 septembre 2015

Septembre ou l'été avec un bémol


Pour moi, septembre ne marque pas le début de l'automne mais plutôt la fin de l'été. J'aime ce mois qui m'apprend à quitter l'été sans trop de regrets. C'est le mois de la transition, et le mois des nouveautés. Tout le monde met en place ses nouveaux plannings, on est tout excités à l'idée de commencer les nouvelles activités et de poursuivre celles de l'année dernière. 
Septembre c'est l'été auquel on aurait mis un bémol, moins de lumière, moins de chaleur, moins de bruit, moins de monde dans les villages autour, des journées moins longues... Septembre c'est aussi en général plein de nouvelles idées et des projets pour l'année à venir. 
Cette année, je me suis glissée dans ce mois un peu à contre-coeur. L'idée de cette reprise m'angoissait, le rythme soutenu qu'elle allait m'imposer m'a souvent empêché de trouver le sommeil. J'ai cherché à programmer une organisation bien huilée pour que tout rentre dans les cases du planning, j'ai cherché à optimiser le temps des journées qui me semblent toujours bien trop courtes pour tout ce que j'ai à faire. Et avec tout ça, j'ai oublié. J'ai oublié de m'arrêter et de regarder septembre s'installer. Et le voilà déjà bien avancé parce qu'il ne m'a pas attendu bien sûr pour prendre ses quartiers. Et aujourd'hui, au début de cette semaine interminable qui s'annonce, il me rappelle à l'ordre. Surtout ne pas oublier: ouvrir les yeux et prendre le temps de regarder, savourer et respirer!

12 septembre 2015

De retour...




Inventaire à la Clem fraîche

Cet été, il y a eu du soleil sur ma peau, et des bains encore et encore pour se sentir rafraîchie un petit moment. Des balades en montagne et des mômes râlant parce que "là vraiment c'est quand qu'on arrive!". Du vert, de l'air frais et pur, des clôches tintant au rythme des pas des vaches d'alpage, du fromage (trop!) 3 enfants et tellement de possibilités: la grande et le petit contre la moyenne, la grande contre le reste du monde, la grande et la moyenne ensemble c'est tout (comme au bon vieux temps) et heureusement de temps en temps les trois unis "comme les doigts de la main". Des journées entières sans regarder l'heure. Des sensations fortes. Des moments de pleine sérénité et d'autres de grand stress face à cette nouvelle année scolaire. Des lectures et des heures devant l'ordinateur pour justement préparer cette future année scolaire. Des questionnements et oui encore et toujours! Des heures entre amies et Dieu que c'est bon d'avoir de vraies amies! Une grande fille et ses 13 ans qui l'ont faite officiellement basculer du côté de l'Adolescence. Des projets échafaudés à deux au cours de nos longs petits déjeuners, des envies de changements et d'ailleurs. Des recherches, des trouvailles, des idées précieuses gardées pour plus tard, faut que tout ça mûrisse pour prendre forme.
Et puis il y a eu la rentrée et la reprise du rythme boulot/école/collège. Son lot d'aller-retours, ses réunions à n'en plus finir. Les yeux rivés sur l'horloge, et de  trop nombreuses fois "Allez on est en retard!". Les nuits sans sommeil parce que sans cesse revient cette phrase "Est-ce que je vais y arriver?" Et se répéter sans cesse "Respire à fond, lentement, et n'oublie jamais: si tu veux, tu peux"


psittt et oui me revoilà! Plus grand monde sur la blogo et plus personne par ici depuis bien longtemps.  Mais j'ai très envie de réécrire sur ce carnet là. Au plaisir de revoir certaines d'entre vous passer par ici et me faire un petit signe.

24 juillet 2013

De passage


J'avais pris ma décision après mûre réflexion. Rien d'extraordinaire, rien de bouleversant à priori. J'avais décidé de quitter ce petit coin de chez moi pour venir m'installer ici. Pour différentes raisons, il m'avait semblé nécessaire de changer d'air. Je ne pensais pas alors que tant de liens se déliteraient au fil du temps. C'est ainsi, même si j'ai été un peu nostalgique de cet ancien blog. J'ai essayé de m'installer ici, j'ai essayé de m'en faire un un petit monde accueillant. Sans succès. Je n'y ai pas trouvé ce que je cherchais, ce dont j'avais besoin. Quand je relis mes billets, je me rends compte à quel point les choses ont changé pour moi depuis une année Une longue année, un passage entre deux temps. Les départs douloureux, les changements nécessaires, les déceptions, quelques grandes joies aussi. Il m'aura fallu du temps pour savoir à nouveau respirer à plein poumons, pour accepter que rien n'est permanent, que le temps file et que je n'y peux rien...
J'ai besoin de fermer ce blog, un peu comme je fermerais un livre. Fermer une porte pour en ouvrir une autre. Je crois bien que c'est un peu ce qui se passe dans ma vie en ce moment. J'ai écrit la première partie, et elle ressemble comme deux gouttes d'eau aux lignes griffonnées il y a bien longtemps. Je suis arrivée là où je voulais que la vie m'installe. Mais maintenant il y a l'après. La question Et maintenant tu fais quoi? Question à laquelle une amie m'a répondu Tu profites pardi! Je ne suis pas sûre d'étre de celles qui savent profiter, je n'ai pas bien appris. Je me sens démunie, déboussolée. Les mots seront mes alliés pour avancer, les mots dits, les mots écrits, ceux échangés et ceux précieusement gardés secrets.
Je ferme donc ce blog plus vraiment actif depuis quelques mois. Bien sûr, l'idée d'un ailleurs me trotte déjà dans la tête, alors j'ouvre mes ailes et je prends mon envol...

07 avril 2013

Après la pluie #2

Après la pluie, les chemins sont boueux
Après le froid, les enfants sont malades
Après les nuages, le mistral souffle
Mais l'appel du grand air a été plus fort et nous a emmenés sur  nos chemins de campagne***







 
*** Belle semaine ***

04 avril 2013

Un jeudi ordinaire

Dans le quotidien, chercher consciemment ou trouver par hasard. Juste des petits riens qui peuvent sembler bien ordinaires, mais ces petits cailloux, si on prend la peine de les observer attentivement, se transforment en véritables pépites***